The Orthodox Church is the Church of the Apostles of Christ, the only continual, unbroken line of believers in our Lord and Savior Jesus Christ, from the time of His resurrection to this present day. The Church took birth on the day of Pentecost with the conversion and baptism of 3000 people after the descent of the Holy Spirit on the Apostles (Acts 2: 38-41). Literally translated “orthodox” originating from the Greek word orthos (right, correct) and doxa (glory, dogma) means “offering of glory to God in the right manner”. This term is used, to distinguish the “ straight Apostolic teaching” from the deviations that people have tried over years and centuries to introduce to the Christian teaching.

Throughout the world there are over 200 million Orthodox Christians, with about 6 million in America. They all share the same faith, the same services and same ethos. Their local customs vary, as well as the language of the services if they are immigrant communities.

People do not recognize that for the first 1000 years after Christ, the Church had a Unity of faith. This unity was broken only shortly before the Crusades, and it was broken by “legal” approaches to the Way of Life of a Christian by Latin theologians and later Popes of Rome, that were new and unacceptable “variations” to the One Holy Catholic and Apostolic Faith of the Church of Christ: the Orthodox Church. Less than 500 years later, the Protestant Reformation attempted to rectify many of these innovations. But Protestantism only reacted to Latin Theology and thus introduced countless new things, including the splintering of the body of Believers.

To this day, Orthodox Christians believe the Apostolic truth that Unity of faith from generation to generation cannot be compromised. It is for this reason that the Orthodox Church has remained intact without “changing its mind” about things to accommodate societal trends. It teaches its faithful to elevate themselves to God rather than to bring God down to their own standards.

First Ecumenical Council of Nicaea

In “government”, a local church with the blessing of their priest(s) and bishop decides all local issues. When issues of faith arise, the entire Church, that is bishops or their representatives must gather in a Council and through the guidance and illumination of the Holy Spirit make the necessary decisions. The Orthodox Church is based on the seven ecumenical councils that have taken place throughout the centuries the first one being in Nicaea in 325 A.D.

Orthodox Christianity finds its “being and heart” in its spirituality. Over and over it is called the Church of the elders, of prayer and fasting, of constant asceticism, of the struggle to improve one’s spiritual life and of unyielding war with the evil one. It is not named after a person or a place as other denominations are, but rather by its “vision of glorifying God in the kingdom of heaven”.
It is true that there exists in the world today a multitude of Christian confessions which call themselves churches. Not only do they not have any common ground or link between themselves but also show hostility towards one another. Is the unity of the Church hence destroyed? Has the Church been in this way broken up in numerous denominations making lose its unity? We have to mention that above all, through the Orthodox ecclesiology, the Church in its nature is undivided and will stay so until the end of times. The schisms that resulted from the various heresies did not fragment the church but the heretics rather separated themselves from the Church breaking off every link they may have had. Heresy characterizes itself by opposing with conscience to the teaching of the Church. The unity of the Church is conditionally through the unity of the Eucharist; there could be no Eucharistic communion further than the Church. We pray in the Liturgy of St. Basil:”And unite all of us to one another who become partakers of the one Bread and Cup in the communion of the Holy Spirit.”

Christ, the absolute Truth, guides us to salvation through His Church which is based on the Truth. If someone wants to obtain authentic and true knowledge of Christ he can only do so through the one Church, the Orthodox Church. St. Cyprian says “There is no salvation outside the Church”.

In an age where broken individualism has crept onto so many non-Orthodox congregations to the point of tearing them apart, it is important to return to our roots of Christ and his Apostles.

L’Église orthodoxe est l’Église des Apôtres, la seule constante ligne ininterrompue de croyants en notre Sauveur et Seigneur Jésus-Christ à partir du moment de sa résurrection jusqu’à ce jour. La première église prit naissance le jour de la Pentecôte avec la conversion et baptême de 3000 personnes après la descente du Saint Esprit sur les Apôtres (Actes 2 :38-41). Littéralement traduit, « orthodoxe » provenant des mots grecs « orthos » (vrai, correct) et « doxa » (gloire, louange) signifie offrande de gloire à Dieu de la bonne manière. Ce terme est utilisé pour distinguer l’enseignement « apostolique  direct »  des déviations que les gens ont essayé pendant des années et des siècles à introduire dans l’enseignement chrétien.

Il y a plus de 200 millions de chrétiens orthodoxes dans le monde, dont environ 6 millions en Amérique. Ils partagent tous la même foi, les mêmes offices et la même Tradition. Leurs coutumes locales varient, ainsi que la langue utilisée dans les offices religieux, s’il s’agit de communautés immigrées.

Les gens ne savent souvent pas que pour les mille premières années après Jésus-Christ l’église avait une unité de la foi. Cette unité a été brisée peu de temps avant les croisades et par des approches « légales » pour le mode de vie d’un chrétien par les théologiens latins et plus tard par des papes de Rome, qui étaient de nouvelles et inacceptables « variantes » pour la Sainte Foi catholique et apostolique de l’Église du Christ : l’Église orthodoxe. Moins de 500 ans plus tard, la réforme protestante a tenté de corriger bon nombre de ces innovations. Mais le protestantisme a seulement réagi à la théologie latine et a introduit ainsi un nombre incalculable de nouvelles choses, y compris la fragmentation du corps des croyants.

À ce jour, l’Église orthodoxe de génération en génération croit dans l’unité de la foi de l’église apostolique, qui ne peut pas être compromise. C’est pour cette raison que l’Église orthodoxe est demeurée intacte sans changer d’avis sur les choses pour tenir compte des tendances sociétales. Elle enseigne à ses fidèles de s’élever spirituellement pour atteindre le Seigneur et non pas d’abaisser le Seigneur à leur niveau.

Dans sa gouvernance, une Église locale avec la bénédiction du ou des prêtres et l’évêque décide de toutes les questions locales. Lorsque des problèmes de foi s’imposent, l’Église entière, c’est à dire les évêques ou leurs représentants, doivent se réunir en Concile pour prendre les décisions nécessaires sous l’illumination et guide du Saint Esprit. Sept conciles œcuméniques se sont déroulés à travers les siècles sur lesquels l’Église orthodoxe est basée, dont le premier à Nicée en 325, qui a été convoqué par l’empereur Constantin I.

Le christianisme orthodoxe trouve son être et son cœur dans sa spiritualité. Maintes et maintes fois, elle est appelée l’Église des sages, l’Église de la prière et du jeûne, de l’ascétisme constant, de la lutte pour améliorer la vie spirituelle et de l’inflexible combat avec le Mal. Elle ne porte pas le nom d’une personne ou d’un lieu comme certaines confessions, mais plutôt possède « la vision de glorifier Dieu dans le royaume des cieux ».

1er concile oecumenique de Nicée

C’est vrai que dans le monde d’aujourd’hui il existe une multitude de confessions chrétiennes, qui se nomment Églises. Non seulement ces confessions n’ont aucun lien entre elles, mais encore elles éprouvent des sentiments d’hostilité les unes envers les autres. L’unité de l’Église est-elle ainsi détruite? Et l’Église qui était une ne s’est-elle pas morcelée dans diverses dénominations qui lui en fait perdre son unité?

Avant tout, il faut dire qu’à la lumière de l’ecclésiologie orthodoxe, l’Église, par sa nature, est indivisible et le restera jusqu’à la consommation des siècles. Les ruptures et les schismes, qui furent le contrecoup des hérésies, ne signifient pas que l’Église ait été fragmentée mais plutôt que les hérétiques se sont séparés de l’organisme unique de l’Église, perdant ainsi tout lien avec elle. L'hérésie se caractérise par le fait de s’opposer en toute conscience à l’enseignement communément admis de l’Église. L’unité de l’Église est conditionnée par l’unité de l’Eucharistie; en dehors de la communion eucharistique, il ne peut y avoir d’unité. « Nous tous qui participons à ce seul pain et cet unique calice, sommes unis dans la communion d’un seul Esprit Saint » : nous prions dans la liturgie de saint Basile le Grand.

Le Christ, vérité absolue, nous conduit au salut par son Église et l’Église est fondée sur la vérité. Si quelqu’un veut avoir une authentique connaissance du Christ dans son universalité et sa plénitude il doit nécessairement avoir recours à l’Église. Saint Cyprien avait dit : « Hors de l’Église, il n’est point de salut ».

À une époque ou l’individualisme s’est glissé dans tant de congrégations non orthodoxes au point de les déchirer, il est important de revenir à nos racines, celles du Christ et de ses Apôtres.